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La meute est de retour...

Synopsis :

Après l'enterrement de vie de garçon de Doug à Las Vegas (qui a mal tourné) et le mariage de Stu en Thailande (qui a... mal tourné aussi, en fait), nos quatre compères ont repris tant bien que mal le cours de leurs vies, jusqu'au jour où le père d'Alan et de Tracy succombe à une crise cardiaque.

Ce drame n'arrange pas le comportement d'Alan qui ne prend plus ses médicaments depuis six mois, ce qui décide sa famille à le placer dans un institut.

Stu, Phil et Doug décident de l'accompagner en voiture , afin de le soutenir durant le trajet. Jusque-là, tout est normal ! Les choses dérapent quand le passé les rattrape : Doug est pris en otage par un certain Marshall qui n'hésitera pas à le tuer si la meute ne lui ramène pas Leslie Chow (qui s'est échappé de sa prison à Bangkok)

Le clan le plus barré du cinéma parviendra-t-il à retrouver Chow et à le convaincre de coopérer ? Doug s'en sortira-t-il indemne ? ...

Mon avis :

Ah, que de souvenirs ! La première que j'ai vu Very Bad Trip au cinéma remonte à mes 17 ans et je ne m'attendais pas à une grande comédie, souhaitant juste me détendre avec mes amis au cinéma (on s'en fout de ta vie !) et pourtant... Un pur moment de rigolade ininterrompu pendant 1H30 !!!!

Le deuxième volet est ensuite sorti et je l'ai adoré !! Le fil conducteur était identique au premier mais les gags étaient toujours aussi efficaces :)

J'attendais donc ce troisième (et dernier ?) chapitre avec impatience, d'autant plus que les affiches laissaient présager des situations encore plus délirantes :

Mais cette conclusion est encore, à mes yeux, mitigée : il y a du bon et du moins bon !

Tout d'abord, les personnages sont toujours aussi savoureux et amusants. Stu est encore traumatisé, Phil apparaît comme un meneur et Alan... reste Alan ! Les dialogues sont très amusants et on sent une vraie alchimie entre les acteurs.

D'habitude Phil, Stu et Alan se réveillent dans un endroit sans avoir le moindre souvenir de la veille puis se mettent à enquêter, découvrant l'horrible et délirante vérité. Dans ce troisième volet, ce concept a disparu : pas de trou de mémoire, pas d'enterrement de vie de garçon, pas de vision de Stu qui arrange l'affaire ! L'originalité des deux premiers volets a disparu et je trouve cela bien dommage : j'aurais aimé, pour ce dernier trip, reprendre une cuite avec la meute :) Je sais que beaucoup n'ont pas aimé Very Bad Trip 2 parce que, justement, le processus est le même que dans le un, mais personnellement, c'est ce que j'avais apprécié : le fait que ce procédé était devenu la marque de la saga tout en inventant des situations nouvelles.

Ici, on rit beaucoup mais le ton est tout de même différent des deux premiers et les rebondissements sont beaucoup moins trash et surprenant, moins survolté et "choquant". Il manque quelques gags familiaux... 

Les dernières dix minutes du film sont épiques et offrent une conclusion assez nostalgique :)

SURTOUT, RESTEZ APRES LE GENERIQUE !!!!!!!!!!!! (la scène est beaucoup plus dans le ton des deux premiers volets et on en redemande ;) )

On se quitte avec une petite chanson d'Alan ;)

Synopsis :

New-York, 1922...

Nick Carraway, un jeune homme du Middle-West, débarque dans cette ville où la prohibition fait rage, donnant le jour à un monde clandestin qui se révèle à la fois mystérieux, attirant et superficiel, corrompu. L'alcool circule, les fêtes battent leur plein. Nick retrouve sa cousine Daisy et son infidèle de mari Tom Buchanan.

Mais la vie de Nick va être chamboulée par sa rencontre avec son voisin, un énigmatique milliardaire du nom de Jay Gatsby : ce dernier organise tous les week-end de grandes fêtes où toute la ville est conviée. Qui est-il ? Héro de guerre ? Truand ? Pourquoi organiser des réceptions aussi colossales ?

Mon avis :

Baz Lurhmann s'attaque au chef-d'oeuvre de F.Sott Fitzgerald, plusieurs fois adapté au cinéma, et signe un film bouleversant, coloré, à l'image de Moulin Rouge ! et Roméo + Juliette.

Tout d'abord, le film reprend les grands thèmes du livre : l'espoir, l'amour, le rêve américain, l'hypocrisie sociale, la corruption... Baz Lurhmann retranscrit l'histoire de manière très fidèle (reprenant même les phrases du roman) tout en y ajoutant sa touche personnelle : les décors et les fêtes nous font penser à Moulin Rouge ! et certains plans m'ont rappeler Roméo + Juliette (Gatsby soldat qui contemple Daisy au travers d'une porte vitrée...) La mise en scène est donc typiquement "Lurhmienne" et il est évident que ceux qui n'aiment pas son style seront plus réticents que les adeptes du réalisateur face à Gatsby et ses réceptions. 

Le personnage de Gatsby est interprété avec brio par Leonardo Dicaprio (mais peut-on être surpris ?!) qui nous offre un personnage nuancé, tiraillé entre son rêve et la réalité qui est tout autre. Le héro de Fitzgerald apparaît ici dans toute sa dimension tragique et la lumière verte est omniprésente, comme un retour à son rêve inaccessible. Encore une fois, Dicaprio nous démontre l'étendu de son talent !! De plus, comme dans le livre, le personnage de Gatsby apparaît au début comme une présence qui plane au-dessus de la tête de Nick et, peu à peu, il se fait plus présent jusqu'à la rencontre au cours d'une soirée.

Carey Mulligan est également excellente et son couple avec Dicaprio  fonctionne à merveille : Daisy et Gatsby n'ont rien à envier à Christian et Satine (couple mythique du Moulin Rouge !) tant leur histoire est traitée d'une manière profonde, teintée de la mélancolie qui les anime.

Tobey Maguire campe un Nick Carraway très convainquant, loyal et curieux, discret et attachant : il est le narrateur de cette histoire qu'il retransmet par écrit, tout comme dans le livre. J'ai beaucoup apprécié le duo Maguire/Dicaprio qui est attachant et montre deux aspects de cette jeunesse des années 20 : la naiveté de Nick qui va de désillusion en désillusion et l'aspect corruptible de Gatsby (qui s'avère pourtant incorruptible quand il s'agit de son rêve).

Les personnages secondaires s'en sortent très bien également : Jordan Baker et Madame Wilson correspondent à l'idée que l'on se fait d'elles dans le livre.

Malgré tout ça, la plupart des critiques se montrent négatives mais ce n'est pas surprenant, le style de Baz Lurhmann n'ayant jamais fait l'unanimité. Beaucoup reprochent la mise en scène qui est qualifiée par certains de "mauvais clip vidéo des années 90". Personnellement, je ne suis pas du tout d'accord : dans l'oeuvre de Fitzgerald, l'univers dans lequel évolue Gatsby est décrit comme tape-à-l'oeil, bruyant, les invités sont si nombreux que personne ne sait qui est l'organisateur des soirées, la décoration est excentrique, l'alcool coule à flots tandis que tout le monde danse à un rythme effréné. 

Quant à la bande-originale, c'est une pure merveille : on retrouve les artistes du moment comme Lana Del Rey, Emeli Sande, Florence+The Machine, Gotye, etc... Les morceaux collent parfaitement à l'univers du film en apportant une touche de modernisme en accord avec l'esprit du livre (la musique originale composée par Craig Armstrong est également somptueuse) : Baz Lurhmann réussit une fois de plus à réinventer une histoire populaire tout en apportant son style, tout comme pour Roméo + Juliette,  et c'est une véritable bouffée d'air frais !! (petit bémol : une fois de plus, la 3D n'apporte pas grand chose de plus si ce n'est une certaine profondeur durant quelques passages)

 Alors, doit-on aller voir Gatsby Le Magnifique ? EVIDEMMENT ET PROFITEZ BIEN DU SPECTACLE !! :D

La Bande-Originale :

1- 100$ Bill (JAY-Z)

2-  Back To Black (reprise par Beyonce et Andre 3000)

3- Bang Bang (Will.I.Am)

4- A Little Party Never Killed Nobody, (All We Got) (Fergie, Q Tip, GoonRock)

5- Young And Beautiful (Lana Del Rey) ----> coup de coeur !! :)

6- Love Is The Drug (Bryan Ferry avec The Bryan Ferry Orchestra)

7- Over The Love (Florence + The Machine)

8- Where The Wind Blows (Coco O. of Quadron)

9- Crazy In Love (reprise par Emeli Sande et The Byan Ferry Orchestra)

10- Together (The XX)

11- Hearts A Mess (Gotye)

12- Love Is Blindess (reprise par Jack White)

13- Into The Past (Nero)

14- Kill And Run (Sia)

"I'm on the Highway to hell !!"

Shane Black (Kiss Kiss, Bang Bang) cède à Jon Favreau dans la réalisation du troisième volet d'Iron Man

Synopsis :

Quelques mois après les événements de New-York où Tony Stark a frôlé la mort afin de pouvoir sauver la Terre d'une invasion extraterrestre (Avengers), le célèbre milliardaire/génie/playboy/philanthrope est en proie à de sérieux doutes : est-il en mesure de protéger la femme qu'il aime, Pepper Potts ? Est-il à la hauteur des attentes de ce que les gens attendent d'Iron Man ?

Tandis qu'une nouvelle menace, en la personne du terrible terroriste Le Mandarin, se profile, Tony Stark va devoir faire des choix et vaincre son plus grand ennemi : lui-même...

Mon avis :

Fan des deux premiers opus et d'Avengers, j'avais hâte de découvrir les nouvelles aventures d'Iron Man. J'avais toutefois quelques réserves : il n'est pas rare qu'une franchise n'assure pas jusqu'au bout (je n'ai pas apprécié Spider-Man 3 et, même si je sais que je vais à l'encontre de l'opinion générale ^^, j'ai détesté The Dark Knight Rises).

Commençons par les personnages : Tony Stark s'était montré de plus en plus arrogant dans le second volet, le personnage d'Iron Man lui étant monté à la tête (sans compter qu'il était mourant) avant de "redescendre sur terre" dans Avengers. On pouvait donc se demander comment le personnage allait nous apparaitre après avoir vaincu une menace extraterrestre, avec l'aide du SHIELD : toujours aussi sûr de lui ?

Et bien, dans ce film, nous sommes confrontés à un Tony Stark infiniment humain : angoissé, il ne dort plus et passe son temps dans son labo à perfectionner ses inventions. Il ne se remet pas de l'épisode Avengers et est victime de crises de panique. Seule sa relation avec Pepper semble le stabiliser. Selon moi, cette approche psychologique de Tony Stark est très intéressante et très bien exploitée : ce n'est pas Iron Man qui est mis en avant, mais bien le génie qui se cache sous l'armure et, si l'on doutait encore de l'intelligence et de la débrouillardise de Stark, ce troisième opus nous offre une preuve de l'héroisme du milliardaire. On constate l'évolution de Tony depuis le premier film et, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a fait du chemin et sans jamais laisser de côté son sens de la répartie ! Robert Downey Jr. nous livre une performance émouvante et juste, aux côtés d'une Gwyneth Paltrow également très en forme : Pepper Potts prend ici de l'importance et s'affirme face à son compagnon. Ben Kingsley est, comme toujours, très bon ! Le seul point noir du tableau est le personnage d'Aldrich Killian (Guy Pearce) qui, selon moi, manque profondément de charisme !! J'ai été aussi déçue par le traitement du personnage du Mandarin qui est pourtant très intimidant.

L'histoire est intéressante et bénéficie d'un bon rythme, dû à des retournements de situation. On passe de moments d'émotion à des moments franchement comiques, sans oublier les scènes d'action qui sont à couper le souffle ! J'avais également des doutes sur l'entrée en scène du héros War Machine (ou Iron Patriot) mais ce dernier sait se montrer présent au bon moment sans vraiment faciliter la "quête" de Tony Stark. Quant à sa relation avec Pepper Potts, la romance est bien traitée et ne tombe pas dans la mièvrerie, les deux acteurs ont une bonne alchimie et on est heureux de voir Tony Stark et Pepper Potts former un couple !

Enfin, je vous conseille de rester après le générique : une petite scène vous y attend...

Espérons qu'un quatrième volet voit le jour (s'il est aussi bon que celui-ci, bien sûr !) et, si ce n'est pas le cas, on pourra toujours se consoler avec la présence d'Iron Man dans Avengers 2 :) !!

Le réalisateur Sam Raimi (la trilogie Spider-Man) donne la possibilité aux spectateurs de retourner au pays d'Oz, bien avant que la jeune Dortohée n'y soit...

En effet, dans ce préquel du Magicien d'Oz (1939), Sam Raimi met en scène les aventures du jeune escroc qui deviendra le grand magicien !

Synopsis :

Oscar Diggs est un jeune magicien, beau parleur et spécialiste de l'illusion, qui, alors qu'il tente d'échapper à un mari jaloux, est pris dans une tornade qui le conduit tout droit dans un pays fantastique, peuplé de sorcières et de créatures surprenantes. 

Il est accueilli par Théodora, une charmante sorcière au fort tempérament, qui lui apprend que ce monde attend la venue d'un puissant enchanteur qui serait capable de délivrer les habitants de la méchante sorcière de l'Ouest.

Tenté par les richesses du royaume, Oscar se fait passer pour celui que tout le monde attend et accepte de se lancer dans une quête pour la liberté du monde fantastique d'Oz !

Mon avis :

Tout d'abord, il faut saluer la beauté des effets spéciaux et la qualité de la 3D (c'est si rare !) Lorsqu'Oscar fait son arrivée au pays d'Oz, le spectateur a vraiment l'impression d'être projeté dans ce monde merveilleux : on contemple les couleurs des fleurs géantes, on sursaute lorsque des papillons nous survolent, etc...

Le trio des sorcières, interprétées par Mila Kunis (Black Swann) Rachel Weisz (La Momie) et Michelle Williams (My Week with Marylin), est intéressant et fonctionne bien, ma préférée reste Théodora. 

Oscar Diggs, interprété par James Franco (Spider-Man), est un personnage charmeur et attachant malgré son côté arnaqueur qui le rend un peu égoïste envers certains personnages.

Pour finir, les personnages secondaires sont très amusants et touchants (la petite poupée est mignonne à croquer et le singe très amusant)

Le film possède quelques clins d’œil envers la version de 1939, ce qui est agréable pour ceux l'ayant vue.

Le problème majeur du Monde fantastique dOz est le rythme : il y a un beaucoup de longueurs qui rendent le déroulement de l'histoire laborieuse ! C'est un peu dommage mais le film reste tout de même plaisant à voir. 

L'affiche française du film

"Somewhere over the rainbow"

Voilà un film comme on aimerait en voir plus souvent :) !!

De quoi ça parle ?

Pat rentre chez ses parents après des mois passés en hôpital psychiatrique après qu'il ait été diagnostiqué bipolaire. Il a besoin de se reconstruire afin de récupérer son emploi et sa femme. Ce n'est pas toujours facile mais il peut compter sur sa famille pour l'aider.

Pat fait alors la rencontre de Tiffany, une jeune veuve avec un parcours tout aussi compliqué que lui. Elle accepte de l'aider à regagner l'amour de sa femme si, en échange, il devient son partenaire pour un concours de danse.

Un lien commence à se tisser entre ces deux personnes qui tentent de reprendre leur vies en main...

Ce que j'en pense :

On pourrait craindre de voir un film où la fragilité du personnage est un prétexte pour mettre en scène une histoire d'amour mais le réalisateur David O'Russell (Fighter) évite ce piège et crée un film sensible, profond, avec une touche d'humour et une pincée de romance.

Le personnage principal, Pat, est interprété avec brio par Bradley Cooper (Very Bad trip 1 et 2, Limitless) qui confirme son habileté à jouer plusieurs registres. Ici, la fragilité qu'il insuffle au personnage le rend très attachant. Le sujet de la bipolarité est traité avec réalisme tout comme les difficultés que l'on éprouve quand on est jugé par les autres comme "différent".

Quant à Tiffany, jouée par Jennifer Lawrence (X-men le commencement, Hunger Games), elle est tout aussi attachante que Pat : franche et décomplexée, elle permet au spectateur de réfléchir sur le sujet de la dépression de façon intelligente et un brin amusante.

La relation entre les deux personnages est bien développée et leur alchimie fonctionne. De plus, on ne tombe pas dans les clichés : tout ne devient pas plus facile comme par magie, au contraire on assiste aux progrès qu'ils font pour aller de l'avant ensemble.

Sans oublier la performance de Robert De Niro qui, dans le rôle du père de Pat, est tout simplement bouleversant !! Et quel plaisir de retrouver Chris Tucker, toujours aussi drôle :)

Personnellement,  j'ai parfois ri et parfois pleuré : Happiness Therapy est un film qui nous montre qu'il ne faut pas abandonner, qui'l n'y a pas de honte à connaitre des bas et surtout, ce n'est pas un film qui a pour but de nous servir une morale ou une leçon, chacun ressent les choses différemment.

Pat et Tiffany

Cours de danse

Footing